jeudi 19 août 2010

Le Plateau plus vert que jamais

Quand on parle du quartier des affaires, on pense tout de suite à la cité administrative avec ses building, à la cité financière, aux immeubles qui abritent les grandes institutions (Présidence, Assemblée nationale, BCEAO, BAD etc.), d’où le surnom de « petit Manhattan ». Mais pour que le Plateau joue pleinement son rôle de capitale tournée vers le futur, il fallait inscrire l’organisation architecturale et spatiale dans l’espace urbain.

En effet, pour que notre Commune inspire le bien être, nous avons jugé utile d’aménager des espaces publics qui, pour nous, participent de l’harmonie entre le développement de notre Cité et la nature. Notre démarche vise à la fois à préserver la qualité de l’air et à lutter contre la pollution urbaine. La réhabilitation et l’embellissement de la baie lagunaire avec l’Espace KI-COM ; le Mini Golf ; le Parcours de santé etc. -jadis dépotoir de déchets de tous ordres- sont la parfaite illustration de notre politique environnementale en faisant du Plateau, la « cité verte ». Cette politique est la traduction concrète sur le terrain d’une des préoccupations de nos administrés, en particulier les opérateurs économiques privés et/ou publics qui exercent sur l’espace communal : concilier le développement et la protection de l’environnement. 

Nous sommes conscients que l’avenir de nos enfants, de leur espace vital est étroitement lié aux précautions que nous prenons pour promouvoir un environnement de qualité. C'est-à-dire un cadre aménagé, convivial et pédagogique, ouvert à tous et associant la protection de l’environnement et le développement du lien social. L’organisation spatiale et architecturale du Plateau est donc le prolongement des aménagements déjà réalisés et devra intégrer totalement la végétation existante ou celle à créer. Le tout dans le souci d’avoir un corps sain dans un environnement sain. Pour nous qui nous battons quotidiennement pour faire de notre Commune, « la Cité où il fait bon vivre », la lutte contre l’insalubrité est un enjeu de santé publique.

Des espaces de jeux pour nos enfants
Passer des moments agréables de détente en compagnie de maman et papa et profiter des airs de jeux, d’un cadre pour la lecture… L'espace du jardin aménagé en bordure de lagune se propose d’offrir toutes ces activités aux enfants et parents qui fréquentent l’espace communal du Plateau. Le CLAC, le Centre de lecture et d’animation culturel (bibliothèque, jeux, lecture…), permis de traduire concrètement cette volonté de doter les administrés et les visiteurs de notre cité, un lieu convivial. « Si on vient à Abidjan, on doit visiter les bords lagunaires du Plateau », tel est notre philosophie.



  

Le Plateau la vitrine : un vieux rêve d’enfant

La ville d’Abidjan, c’est une superficie de 422 km2 avec une population de 3,9 millions d’habitants (soit plus de 20 % de la population ivoirienne qui est de 19,3 millions d’hab.) Abidjan est la 7e ville la plus peuplée d’Afrique après le Caire, Lagos, Kinshasa, Khartoum, Luanda et Alexandrie, et la 2e plus grande ville francophone au monde après Kinshasa (9,4 millions d’hab.), et avant Paris (2,2 millions). 

La croissance démographique qui était de 3,7 % est passée de 1 000 hab. en 1910 à 1,2 million en 1978, 3,1 millions en 1998, et 3,9 millions en 2009. Soit une densité de 1 475 hab./km2 (48 hab./km2 au niveau national).

 A l’instar des dix communes d’Abidjan, le Plateau, centre administratif, commercial et financier de la Côte d'Ivoire, subit, quotidiennement, les conséquences liées à cette forte densité de populations, notamment l’insalubrité. Le Conseil municipal n’est pas resté impuissant en abandonnant la Commune dans les ordures ménagères et industrielles. 


La sensibilisation des populations 
En tant qu’élu local, notre devoir est aussi d’éduquer et de prévenir. Pour gagner donc la bataille de la salubrité, il a fallu sensibiliser la population à l'effort de l’amélioration de son cadre de vie. Afin qu’elle prenne conscience que la protection de son milieu et de l’environnement est un des facteurs déterminant pour une meilleure santé. Comme le rappelle si bien l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : « Un quart de toutes les maladies affectant l’humanité est attribuable aux risques environnementaux, notamment chez les enfants, plus vulnérables que les adultes (…) 25% des décès dans les pays en voie de développement sont liés aux facteurs environnementaux, comparés à 17% des décès dans le monde développé. » Après la phase de sensibilisation, nous nous sommes attaqué aux ‘‘grands pollueurs’’. C’est le cas du marché central et de l’espace la « Sorbonne » situés au coeur du Plateau.


Désengorgement de la Commune
Dans le programme de réhabilitation de l’aire communale, les vendeuses de vivriers du Plateau ont été déplacées du côté de la Carena. Tout comme les restaurateurs qui sont désormais installés en face du restaurant 37°2. Quant aux vendeurs de textile, ils ont été relogés en face de l’immeuble Longchamp dans un cadre plus sécurisant et approprié. La fermeture, en 2004 du marché central devenu vétuste et insalubre, a permis à la Mairie d’engager d’autres actions dans l’optique de désengorger le quartier des affaires. L’interdiction du commerce ambulant, le déguerpissement des trottoirs et l’interdiction des stationnements anarchiques ont abouti à la fluidité de la circulation. C’est la réalisation d’un vieux rêve : celui de faire du Plateau, la vitrine de l’Afrique de l’Ouest ! Comme nous ont fait rêver la ‘‘Caistab’’, la ‘‘Pyramide’’, le ‘‘Postel 2000’’, le ‘‘CCIA’’ et bien d’autres édifices des années 70.