jeudi 19 août 2010

Le Plateau la vitrine : un vieux rêve d’enfant

La ville d’Abidjan, c’est une superficie de 422 km2 avec une population de 3,9 millions d’habitants (soit plus de 20 % de la population ivoirienne qui est de 19,3 millions d’hab.) Abidjan est la 7e ville la plus peuplée d’Afrique après le Caire, Lagos, Kinshasa, Khartoum, Luanda et Alexandrie, et la 2e plus grande ville francophone au monde après Kinshasa (9,4 millions d’hab.), et avant Paris (2,2 millions). 

La croissance démographique qui était de 3,7 % est passée de 1 000 hab. en 1910 à 1,2 million en 1978, 3,1 millions en 1998, et 3,9 millions en 2009. Soit une densité de 1 475 hab./km2 (48 hab./km2 au niveau national).

 A l’instar des dix communes d’Abidjan, le Plateau, centre administratif, commercial et financier de la Côte d'Ivoire, subit, quotidiennement, les conséquences liées à cette forte densité de populations, notamment l’insalubrité. Le Conseil municipal n’est pas resté impuissant en abandonnant la Commune dans les ordures ménagères et industrielles. 


La sensibilisation des populations 
En tant qu’élu local, notre devoir est aussi d’éduquer et de prévenir. Pour gagner donc la bataille de la salubrité, il a fallu sensibiliser la population à l'effort de l’amélioration de son cadre de vie. Afin qu’elle prenne conscience que la protection de son milieu et de l’environnement est un des facteurs déterminant pour une meilleure santé. Comme le rappelle si bien l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : « Un quart de toutes les maladies affectant l’humanité est attribuable aux risques environnementaux, notamment chez les enfants, plus vulnérables que les adultes (…) 25% des décès dans les pays en voie de développement sont liés aux facteurs environnementaux, comparés à 17% des décès dans le monde développé. » Après la phase de sensibilisation, nous nous sommes attaqué aux ‘‘grands pollueurs’’. C’est le cas du marché central et de l’espace la « Sorbonne » situés au coeur du Plateau.


Désengorgement de la Commune
Dans le programme de réhabilitation de l’aire communale, les vendeuses de vivriers du Plateau ont été déplacées du côté de la Carena. Tout comme les restaurateurs qui sont désormais installés en face du restaurant 37°2. Quant aux vendeurs de textile, ils ont été relogés en face de l’immeuble Longchamp dans un cadre plus sécurisant et approprié. La fermeture, en 2004 du marché central devenu vétuste et insalubre, a permis à la Mairie d’engager d’autres actions dans l’optique de désengorger le quartier des affaires. L’interdiction du commerce ambulant, le déguerpissement des trottoirs et l’interdiction des stationnements anarchiques ont abouti à la fluidité de la circulation. C’est la réalisation d’un vieux rêve : celui de faire du Plateau, la vitrine de l’Afrique de l’Ouest ! Comme nous ont fait rêver la ‘‘Caistab’’, la ‘‘Pyramide’’, le ‘‘Postel 2000’’, le ‘‘CCIA’’ et bien d’autres édifices des années 70.

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